B. Texte de la vidéo complété :
« Dans un monde où la civilisation blanche a fait faillite et prouve par tous les moyens sa nocivité redoutable, ce n’est pas le moment de détruire les sources qui pourraient nous éviter de désespérer. »
Antonin Artaud, "Le théâtre au Mexique", inédit
source :
Avec et pour une énergie nouvelle,
cet objectif... donjuanesque : 1000 et 3 épisodes, ou 4 000, ou bien... 10 000.
En visant... l'infini.
Et avec cette pensée à ma fille, Clara, qui, à ses 5 ans, l'automne de notre arrivée en France, dans la salle de bain, avant de se laver, m'avait dit, d'un coup, que, si on n'arrêtait pas de compter, car on peut toujours rajouter, encore et encore, un "un", on... ne mourrait pas.
Pour une liberté nouvelle :
lire et donner son avis
(envers et contre tous/tout)
Pourquoi TRAVERSURES ?
Clin d'oeil (sonore) à Rimbaud :
"Des rinçures, ce n’étaient que des rinçures", avait-il dit de sa propre écriture.
pour l'homophonie, donc :
lire... traverçures pour traversures
et vice-versa !
Aussi : pour le mot disparu,
traversure :
https://cnrtl.fr/definition/dmf/TRAVERSURE
TRAVERSURE, subst. fém. | FEW XIII-2 transversare | |
[T-L : traversëure ; GD : traverseure ; FEW XIII-2, 220a : transversare] | ||
I. - "Effort pour faire opposition" | ||
II. - "Sillon que le sanglier fait en fougeant" |
Et surtout parce qu'on lit
à travers des grilles (innées/acquises) et...
de travers, surtout !
Nietzsche, dans L'Antéchrist, nous avait prévenus :
"A quoi bon des Grecs ? A quoi bon des Romains ? - Toutes les conditions d'une culture savante, toutes les méthodes scientifiques se trouvaient déjà là, on avait déjà fixé ce grand art, cet art incomparable qui consiste à bien lire (moi qui souligne en gras), cette condition préalable d'une tradition de la culture [...]"
MOI : lire/comprendre que cet art, de bien lire, est disparu avec l'arrivée de l'église chrétienne !
D'où ma lecture... de travers !
Mais sans ignorer (embrasser de mille bras) ce que Nietzsche dit / pense toujours de la bonne lecture, ici par le truchement des mots de Dominique Tassel (mais toujours dans l'esprit du philosophe), qui a traduit et présenté L'Antéchrist, dans l'édition 10/18, 1967 :
"La bonne lecture ne consiste pas à clore le sens mais à le maintenir ouvert, bien lire n'est pas saisir le sens pour le redonner au temps, mais patienter, n'est pas juger le sens mais suspendre le jugement, c'est-à-dire s'exposer à l'épreuve du sens dans un premier effort de désorientation."
(souligné dans le texte ; pages 152-153 de mon édition).
C. Complément :
D. Suppléments :
En cours de lecture (en alternance) :
(certains livres interrompus et repris, d'autres tout récemment commencés)
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8. Lecture en comparant les trois traductions :
9.
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